Et si un livre parlait mieux d’Intelligence Émotionnelle qu’un long discours?

Déc 2, 2022

Quoi de mieux que commencer l’année avec un bon bouquin, qui plus est un bouquin qui évoque la sérénité et le bonheur. C’est finalement ce que nous nous souhaitons tous. D’autant plus que les livres ont cette force pourtant invisible que décrit si bien un des personnages avec ses mots :  » c’est pas avec ça qu’on bouffe, qu’on se paie une belle baraque et qu’on élève bien ses enfants […], c’est juste avec ça qu’on apprend le monde, le sens de l’humain, son esprit et ses contradictions » dixit Margot.

Réduit au silence, Arnaud va être enfin à l’écoute de la vie. Se taire, apprendre à écouter l’autre, développer son empathie et enfin écouter sa zone de combat. Cette toute petite zone, siège de nos émotions que nous avons appris à étouffer au profit de notre cortex si intelligent. Nous oublions parfois que le cortex seul, sans ses informations indispensables que sa zone de combat lui fournit, ressemble à un ordinateur vide d’âme et de sens. Parce que finalement l’écoute cela commence par soi.

Je n’en dirai pas plus, il ne s’agirait pas de spoiler un si bon bouquin. Je vous livre cependant un extrait narré par Hugo : Je l’ai branché sur l’intelligence artificielle pour savoir ce qu’il en pensait  » En l’état actuel j’ai de gros doutes. On ne peut pas reproduire un cerveau humain, pour l’excellente raison qu’il nous manque tant de données afin de comprendre comment il fonctionne au juste. L’intrication entre l’inné, l’acquis, ce qui procède de la connaissance, de l’apprentissage ou des émotions, du sentimental, de l’intuitif et quoi que signifie ce dernier terme. Ajoute à cela la biochimie du cerveau, ses interactions avec le reste sur le mode : qui de l’œuf ou de la poule a été crée en premier… Certes il y a des applications de l’IA : la banque, la finance, l’armée etc. […] avec au bout la question à cent milliards de neurones : qu’est-ce qui fait l’homme?

Amélie BOREL – Cabinet AiRH