« Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi. » Georges Clémenceau.
Petite pensée intelligence émotionnelle du moment, parce qu’au sein du cabinet nous transmettons nos connaissances auprès d’étudiants en ressources humaines. Et l’envie est si forte de leurs transmettre l’envie de perséverer et de les voir réussir.
Nous ne parlons pas assez de la fluidité, cette compétence si bien décrite par Daniel GOLEMAN, essentielle à notre réussite, à notre épanouissement personnel. « La fluidité est une condition préalable à la réussite ». C’est la neurobiologie de l’excellence. Les athlètes, qui connaissent bien cet état de grâce l’appellent la zone : le moment où l’excellence ne demande plus d’effort.
Diane ROFFE-STEINROTTER, médaillée d’or JO 1994 n’a gardé aucun souvenir de cette épreuve si ce n’est » j’avais l’impression d’être une chute d’eau. »
La fluidité, donc, c’est le summum de l’intelligence émotionnelle ce sont « les émotions misent au service de la performance et de l’apprentissage. Celles-ci ne sont pas seulement maîtrisées ou canalisées, mais aussi positives, chargées d’énergies et appropriées à la tâche à accomplir ».
Il est à noté que dans l’état de fluidité, l’attention est à la fois détendue et très focalisée.
Une des façons d’atteindre cet état est de se concentrer « une grande concentration est l’essence même de la fluidité […], l’attention commence à se focaliser, elle acquiert une force propre qui permet à l’individu de s’abstraire du tourbillon des émotions.
La question est comment atteindre cet état? Il s’agit de motiver intérieurement et non par la menace ou une perspective de récompense. Une passion permettra parfois d’obtenir des résultats exceptionnels permettant de comprendre que la persévérance permet d’atteindre l’état de fluidité.
Finalement tout cela souligne encore le pouvoir des émotions de nous guider dans ce que nous entreprenons.
Amélie BOREL – Cabinet AiRH